Diagnostic pollution des sols et sites, glossaire
Aujourd’hui, la majeure partie de la population d’Europe occidentale vit en ville et cela provoque l’addition d’un très grand nombre de pollutions.
La pollution des sols est une composante épineuse du développement urbain à laquelle se trouvent confrontées les collectivités locales, et les institutions en charge, tant pour garantir la santé des populations que pour accompagner le développement économique. Les pouvoirs publics n’ont le plus souvent pas de légitimité, ni de moyens propres pour intervenir. Mais ils peuvent jouer un rôle important d’information, de facilitateurs et de coordinateurs pour trouver des solutions acceptables (ADEME, 2006). Le milieu urbain est en effet à l’origine de plusieurs sources de pollution des sols.
Vous pouvez prendre connaissance de notre activité de Diagnostics pollutions des sols
et trouvez ci-après un glossaire permettant de mieux comprendre les termes liés à la pollution :
GLOSSAIRE pollution des sols :
Persistance : Propriété que possède un xénobiotique à demeurer présent dans l’environnement. Elle peut se mesurer par la durée nécessaire pour obtenir une dégradation complète ou partielle.
Piézomètre : Dispositif servant à mesurer une hauteur piézométrique en un point donné de l’aquifère, qui indique la pression en ce point ; il permet l’observation ou l’enregistrement d’un niveau d’eau libre ou d’une pression.
Polluant : Produit, substance ou composé chimique responsable d’une pollution. On distingue les polluants primaires, rejetés directement dans le milieu naturel, des polluants secondaires qui proviennent de réactions sur les premiers, ou entre eux.
Pollution : Introduction, directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances, préparations, de chaleur ou de bruit dans l’environnement, susceptibles de contribuer ou de causer :
– un danger pour la santé de l’homme,
– des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biens
matériels,
– une entrave à un usage légitime de l’environnement.
Porosité : Ensemble des volumes de vides occupés par des fluides à l’intérieur d’un corps ou d’un milieu solide. Elle s’exprime par le rapport du volume des vides occupés par des fluides au volume total du solide.
Pollution historique : Pollution héritée d’activités passées, souvent exercées en toute légalité et qui se révèlent aujourd’hui dommageables.
Pollution actuelle : Souvent déterminée dans la législation des sols par une date à partir de laquelle la pollution est considérée comme actuelle et généralement les mesures à appliquer sont différentes selon qu’il s’agisse d’un type ou autre de pollution.
Risque : Probabilité qu’un effet indésirable se réalise dans des conditions d’exposition données.
Ruissellement : Partie des précipitations atmosphériques (pluie, neige) qui s’écoule à la surface du sol et des versants.
Sol : Couche superficielle, meuble, de la croûte terrestre, résultant de la transformation de la roche mère enrichie par des apports organiques.
Source (de pollution) : Terme générique désignant une entité (spatialement délimité, foyer) ou un ensemble d’entités dont les caractéristiques ou les effets permettent de les considérer comme à l’origine de nuisances ou de dangers. Il s’agit en général de zones où des substances dangereuses, des déchets ont été déposés, stockés ou éliminés.
Spéciation : Définition de la forme chimique ou de la phase porteuse, dans laquelle se trouve un élément (forme ionique, structure moléculaire, association physique, support minéral ou organique).
Toxicité : Propriété d’une substance chimique introduite dans un organisme, d’engendrer, temporairement ou non, des troubles de certaines fonctions. La toxicité peut être la conséquence de divers phénomènes :
– par cumul de doses liées à des composés stables et rémanents (métaux lourds, pesticides chlorés, fluorures, …),
– par sommation des effets liés à des produits métabolisés par l’organisme,
– toxicité immunoallergique liée à la sensibilité propre au sujet, sans qu’il y ait une relation entre la dose et l’effet.
On distingue la toxicité aiguë (causant la mort ou des désordres physiologiques importants immédiatement ou peu de temps après l’exposition), subaiguëe (effets dus à des doses plus faibles, se produisant à court terme, sur des organes cibles, parfois réversibles), ou chronique (causant des effets irréversibles à long terme par une absorption continue de petites doses de polluants, ou des effets cumulatifs).
Valeur d’intervention : valeur limite de concentration au-delà de laquelle le risque n’est plus tolérable et un assainissement s’impose.
Valeur de référence : valeur limite de concentration en contaminants à atteindre à long terme sous laquelle aucun risque n’est encouru pour la santé humaine et l’environnement. Sous cette valeur, le sol est qualifié « de qualité » et convenant à tout usage.
Valeur seuil : valeur limite de concentration en dessous de laquelle le risque est négligeable. Il s’agit de la valeur à atteindre au moins lors de l’assainissement. Ce sont des valeurs intermédiaires entre les valeurs de référence et les valeurs d’intervention.
Vecteur (de pollution) : Milieu, organisme, support physique minéral ou organique, liquide ou solide ou gazeux, susceptible de transmettre un élément polluant ou infectieux vers une cible à partir d’une source de pollution, par des processus de transport identifiés.
Volatilité : Aptitude d’une substance à s’évaporer, généralement mesurée par la tension de vapeur.