Les DPE seront réalisés à l’aide d’un logiciel intégrant les modifications de la nouvelle méthode 3CL dans un logiciel dite « nouvelle formule » à partir du 1er janvier 2013,
La transmission des DPE à la base de données de l’ADEME, prévue initialement au 12 juillet 2012, sera décalée au 1er janvier 2013.
Le nouveau DPE contiendra moins de valeurs par défaut
La suppression des valeurs par défaut est un des points de modification important qui participe grandement au cadre du plan de fiabilisation du DPE. Le législateur a donc supprimé la possibilité de calcul automatique des surfaces, en espérant que les résultats des DPE soient plus proches de la réalité avec des surfaces réelles.
Le calcul des surfaces inconnues a alors disparu dans la nouvelle méthode. Toutes les surfaces déperditives devront donc être mesurées.
Pareillement les configurations d’appartement préenregistrées qui permettaient le calcul des surfaces de plancher et aux longueurs de pont thermiques horizontaux automatique ont été supprimées.
La nouvelle méthode se veut plus précise sur les surfaces déperditives.
Pour les locaux non chauffés tels que garages, remises accolées au bien chauffé etc…, la méthode de calcul DPE impose désormais au diagnostiqueur de renseigner plusieurs données :
– le type de local,
– la présence ou absence d’isolant sur les parois,
– les surfaces des parois,
– le coefficient des déperditions par renouvellement d’air du local non chauffé.
Le diagnostiqueur devra aussi renseigner les longueurs de l’ensemble des ponts thermiques.
Il faut savoir tout simplement que lorsqu’il y a liaisons de parois différentes, nous avons forcément des ponts thermiques sur ces liaisons.
Ajout de nouveaux systèmes de ventilation :
– système d’ouverture des fenêtres,
– système hybride,
– mécaniques sur conduits installés.
Certains systèmes de ventilation sont mieux définis pour prendre en compte l’étanchéité du bien. En effet, il est possible de préciser la présence de joints d’étanchéité au niveau des menuiseries.
Trois cas de figure sont considérés pour le renouvellement d’air :
– menuiseries sans joint et cheminée sans trappe,
– menuiseries sans joint ou cheminée sans trappe,
– autres cas.
Les ouvrants mieux détaillés
C’est toute la partie « ouvrants » qui évolue le plus dans la nouvelle méthode. Le diagnostiqueur devra renseigner le type d’ouverture pour chacune des fenêtres et non plus seulement pour l’ensemble. Pour chacune d’entre elles, il faudra préciser sa matière de la menuiserie, ce qui était déja le cas auparavant.
La position de la fenêtre par rapport au bâti devra être précisée (nu intérieur, tunnel, nu extérieur).
Le triple vitrage apparaît dans les différents types de vitrages.
Ce sont de nouvelles évolutions technologiques qui apparaissent et qui sont prises en compte dans la nouvelle méthode, comme le remplissage au Krypton.
Le diagnostiqueur devra aussi notifier l’existence des soubassements pour les portes fenêtres.
L’inclinaison des baies est précisée afin d’améliorer l’apport solaire. Le diagnostiqueur devra renseigner la position de la baie par rapport aux masques proches éventuels (flancs de loggia ou de balcon). Il s’agit simplement ici d’indiquer la position du masque. L’orientation de chacune des fenêtres devra être indiquée.
Le diagnostiqueur devra préciser s’il a à faire à un volet roulant, pliant, coulissant, etc.
Les émetteurs de chauffage
Nouvelles configurations sont prévues:
– installation de chauffage par insert, poêle bois (ou biomasse) avec un chauffage électrique dans la salle de bain
– installation de chauffage avec en appoint un insert ou poêle bois et un chauffage électrique dans la salle de bain
– installation de chauffage avec chauffage solaire et insert ou poêle bois en appoint
– installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC (cette configuration était mentionnée dans une note de 2008 et donc déjà appliquée)
– installation de chauffage avec chaudière en relève de PAC avec insert ou poêle bois en appoint
– installation de chauffage collectif avec Base + appoint (inclut les convecteurs bijonction)
Les maisons chauffées uniquement par insert, non prévu par l’actuelle méthode, est donc résolu du moment que l’on a un chauffage électrique dans au moins une pièce. Auparavant, la seule possibilité était de considérer cet insert comme un poêle à bois. Or ce dernier présentant un rendement déplorable, en tout cas très inférieur à celui des inserts modernes.
Il existe désormais une distinction importante entre le générateur et l’émetteur. Maintenant ce rendement sera déterminé en fonction de son taux de charge, c’est-à-dire en fonction du dimensionnement par rapport au bien. Pour cela, le diagnostiqueur devra désormais rentrer la puissance de la chaudière. Cette information est à récupérer sur une plaque signalétique apposée sur la chaudière.
Ce site permet de retrouver la puissance des chaudières http://www.rt2005-chauffage.com à l’aide de leurs caractéristiques (selon la référence et marque).
En matière d’ECS, pour le ballon d’eau chaude il faut distinguer l’abonnement en heures creuses ou permanentes.
La disposition des pièces alimentées en eau chaude devra également être prise en compte.
L’annexe technique
Il s’agit d’une page de description quantitative qui s’ajoute aux pages qualitatives existantes.
Pour conclure le rapport accordera une part importante aux explications des écarts possibles entre résultats calculés et consommations réelles.
Voir aussi notre page activité Diagnostic pollution des sols