Quelle est la pollution carbone CO2 en France et par pays ?
Il est difficile de fournir des données spécifiques sur les pollutions carbone en France et par pays en temps réel. Ces chiffres évoluent constamment en fonction des activités économiques, des politiques environnementales et d’autres facteurs. Cependant, ci-dessous vous trouverez une idée générale des pays les plus émetteurs de dioxyde de carbone (CO2) historiquement, en se basant sur les données disponibles jusqu’à ma dernière mise à jour en janvier 2022.
Les principaux émetteurs de CO2 à l’échelle mondiale comprennent généralement la Chine, les États-Unis, l’Inde, la Russie et certains pays européens. La Chine est souvent considérée comme le plus grand émetteur de CO2, en raison de sa forte dépendance aux énergies fossiles et de son industrialisation rapide.
La croissance annuelle de la Chine est d’environ 12 millions d’habitants supplémentaires par an (naissances), soit l’équivalent d’une ville telle que New-York chaque année (incluant parallèlement la croissance des infrastructures, routes, habitations, véhicules, industries, consommations, etc.).
Il est important de noter que les émissions par habitant peuvent varier considérablement. Certains pays avec une population plus importante peuvent avoir des émissions totales plus élevées, mais des émissions par habitant plus faibles par rapport à d’autres nations moins peuplées.
Pour obtenir les données les plus récentes et précises sur les émissions de carbone par pays, je vous recommande de consulter des sources telles que le Global Carbon Project, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), ou le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Ces organisations mettent régulièrement à jour les données sur les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.
Graphique des émissions carbone mondial CO2
Sur le graphique ci-dessus, chiffres 2022, on constate que la France représente 0,8% des émissions carbone mondiales ;
L’Union Européenne veut atteindre 0,5%, mais à quel prix ?
- Chine 30,68%
- Russie 4,45%
- Allemagne 1,79%
- Mexique 1,38%
- Brésil 1,30%
- Afrique du Sud 1,09%
- Italie 0,91%
- Pologne 0,87%
- Royaume-Uni 0,86%
- France 0,80%
- Egypte 0,70%
- Espagne 0,66%
- Argentine 0,52%
Ainsi et par exemple on demande une réduction des bilans carbones à nos agriculteurs, augmentant de fait leurs obligations, mais on importe des produits agricoles par bateaux porte-conteneurs très polluants : fruits / légumes / Céréales… provenant du Chili – 11 700 km ! Brésil – 8 600 km ! Nouvelle-Zélande – 18 500 km ! etc.
Le Brésil produit 20% des pesticides mondiaux ! Un porte-conteneurs peut brûler jusqu’à 300 tonnes de fuel lourd par jour, le fuel lourd étant le moins raffiné et donc le plus polluant ! Et parallèlement on impose à nos propriétaires des changements de chaudière et renforcements d’isolations, à nos automobilistes de réduire leur consommation et à terme le remplacement de leur véhicule : Interdiction totale des véhicules thermiques dès 2035 + zones à faibles émissions interdites, quand en même temps l’Union Européenne négocie avec des pays extracommunautaires la vente de nos productions de véhicules thermiques en échange d’importations de produits alimentaires pouvant être cultivés en France… (en sus, si un produit est importé mais préparé par une industrie située en France, cet article peut être labélisé “production Française” ; De quoi tromper les consommateurs).
Au-delà de ces très nombreuses aberrations écologiques évidentes et décisions “d’experts”, ces produits importés sont en sus très éloignés de nos standards normatifs et ne respectent que très peu l’environnement : maltraitance animale et transport sur de longues distances, utilisation de pesticides interdits dans l’UE, pollutions des sols et des rivières et des eaux souterraines sur les lieux de productions, risques sanitaires pour les consommateurs avec absence de traçabilité = difficultés de rechercher les responsabilités en cas de doutes ou de maladies.
S’il est important de réduire l’impact carbone en France et en Europe, cette transition devrait se faire en douceur, avec réciprocité, au rythme des avancées technologies, en remplaçant un procédé par un autre et non par des interdictions mettant à mal des pans économiques entiers. La surtransposition des Normes en France est aussi un gros problème qui pénalise toutes nos entreprises et les consommateurs que nous sommes ; Mais nous en sommes loin, car l’UE n’en prends le chemin.
Quels sont les moyens pour réduire les pollutions carbone ?
Réduire les émissions de carbone est crucial pour lutter contre le changement climatique. Voici quelques moyens généraux pour réduire les émissions de carbone à l’échelle individuelle, communautaire et nationale :
Transition vers les énergies renouvelables
Promouvoir l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, telles que l’énergie solaire, éolienne et hydraulique, peut réduire considérablement les émissions de carbone associées à la production d’électricité.
Efficacité énergétique
Améliorer l’efficacité énergétique dans les bâtiments, les transports et l’industrie peut réduire la demande totale d’énergie et les émissions associées.
Transport durable pour réduire les pollutions carbone
Encourager l’utilisation de transports en commun, de véhicules électriques et de modes de transport actifs (marche, vélo) peut contribuer à réduire les émissions du secteur des transports.
Consommation responsable
Adopter un mode de vie axé sur la durabilité, en réduisant la consommation de viande, en choisissant des produits locaux et durables, et en minimisant les déchets, peut aider à réduire les émissions de carbone liées à la production et à la consommation de biens.
Reforestation et conservation des forêts
Les arbres absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère. La reforestation et la conservation des forêts sont des stratégies importantes pour capturer le carbone.
Captage et stockage du carbone (CSC)
Cette technologie vise à capturer les émissions de CO2 provenant des installations industrielles et de production d’énergie, puis à les stocker de manière sécurisée pour les empêcher d’atteindre l’atmosphère.
Investissements dans la recherche et le développement
Encourager l’innovation dans les technologies propres et durables peut accélérer la transition vers une économie à faibles émissions de carbone.
Réglementation et politique climatique
L’adoption de politiques gouvernementales visant à limiter les émissions de carbone, telles que les taxes sur le carbone, les normes d’émissions et les objectifs climatiques, peut jouer un rôle clé dans la réduction des émissions.
Éducation et sensibilisation
Informer et sensibiliser le public aux enjeux du changement climatique peut encourager des comportements plus durables et soutenir des initiatives politiques favorables à la réduction des émissions.
Collaboration internationale
La coopération entre les nations est essentielle pour relever le défi mondial du changement climatique. Les accords internationaux, tels que l’Accord de Paris, visent à mobiliser les efforts mondiaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
La combinaison de ces approches peut contribuer de manière significative à la réduction des émissions de carbone à l’échelle mondiale.
